Il y a quelques jours, le New York Times a consacré un long portrait à la star de Twitch, déjà aperçue en couverture du Time le 9 juillet : Kai Cenat, populaire auprès de millions d’abonnés sur chacune de ses plateformes, venait d’achever la dernière édition de son Mafiathon (soit trente jours de stream sans coupure), lors duquel il a atteint les 1,1 million de « subs » (les abonnés payants sur Twitch) qu’il s’était fixé pour objectif. Il a réuni 130 000 viewers et, pour clôturer le challenge en beauté, a gagné 1,2 million d’abonnés sur sa chaîne.

Devenu un véritable phénomène d’internet depuis 2022, Kai Cenat décroche des contrats de collaboration avec des marques mondialement connues. Le Mafiathon lui a notamment valu l’opportunité de collaborer avec Crocs. Ensemble, ils ont imaginé une paire de chaussures à l'image de l’événement et ont permis aux utilisateurs de s’en procurer au prix de 70 $.
Il s’est aussi associé à une enseigne bien connue. Sur un post Instagram, McDonald’s promouvait son nouveau Big Mac avec, à l’affiche, le streamer, invité à le goûter en direct.
Lorsqu’il n’est pas dans sa chambre mythique, le créateur se retrouve à streamer les after-parties du Met Gala et des Grammys, entouré de célébrités que l’on voit défiler une à une. On peut retrouver ses rediffusions sur YouTube (Every Celebrity Kai Cenat Met At The Met Gala Party!). Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’y sent indéniablement à sa place.
Désormais fort de plus de vingt millions d'abonnés (le numéro 1 sur Twitch), le créateur de 23 ans compte parmi ses invités les plus grands noms : Kim Kardashian, Snoop Dogg ou encore Kevin Hart, tous se laissant porter par la fougue d’un phénomène du streaming devenu incontournable. Et si vous avez connu Kai Cenat sur le petit écran de Twitch, il est fort probable que cela évolue vers quelque chose de plus grand. Livestream from Hell, un film prévu pour cette fin d’année, mettra en lumière le streamer sous un nouveau jour aux côtés de son mentor (et accessoirement comédien) Kevin Hart.
//// Pour aller plus loin : le très long portrait du New York Times est à lire ici (paywall)